Actualités / Cadre de vie - jeudi 09 juillet 2015

Concertation en septembre pour le PUP Karré

Cette rencontre organisée par la ville et Grand Lyon la Métropole visait à faire le point sur le projet en cours – la démarche d’écoquartier, les modifications apportées au projet initial – et présenter la démarche de concertation qui démarrera en septembre et s’achèvera en novembre. Elle s’est déroulée en présence de la députée maire Hélène Geoffroy, de Roland Crimier, vice président de la Métropole en charge de l’action foncière, des projets Carré de Soie et Grand Montout, de Bruno Dumétier, urbaniste en chef du projet Carré de Soie, de représentants d’Icade, concepteur du projet Karré, de Christophe Margueron, architecte des bâtiments de France et de Raphaël Solvignon, de la Direction départementale des territoires.

Le débat engagé entre ces acteurs du projet et les habitants a mis en lumière des divergences de point de vue mais aussi des exigences de la part de certains habitants, afin que l’on ne reproduise pas les erreurs du passé. “Nous avons affaire à des immeubles additionnés côte à côte. Même si le projet n’est pas mauvais dans sa conception, il importerait de revoir les volumes”, observait Jean-Paul Dumontier. Pour Joelle Giannetti et d’autres membres du conseil de quartier, il s’agit “d’un gros projet urbain sur un tout petit tènement. Le même scénario se reproduit que pour le PAE Tase, avec une densité trop importante. Quant à la conservation du seul mur de façade de l’usine Kaeser, ça n’est pas satisfaisant. On nous laisse qu’un décor de cinéma”. Un avis partagé par Jean-Paul Dumontier affirmant : “Une façade ça ne veut rien dire en soi”. Tandis que l’architecte des bâtiments de France semblait se satisfaire de la préservation “de cette façade écran pour garder la compréhension et l’identité de ce monument qu’est l’usine Tase”.

Le conseil de quartier a fait différentes propositions aux porteurs du projet : notamment garder la partie droite de l’usine et dédensifier l’opération. Ce dernier point étant primordial aux yeux de nouveaux habitants qui, installés dans le périmètre du PAE Tase, décrivaient “la densification invivable”. “Les immeubles sont trop proches les uns des autres, c’est bruyant, il n’y a pas d’espaces de jeux pour les enfants”. Sans parler “d’une réalité bien loin du parc habité” vanté par les promoteurs comme étant fourni en espaces végétalisés. “Faute d’entretien par les bailleurs, ce qui existe n’est qu’un cimetière d’espace vert”. Hélène Geoffroy soulignait alors la nécessité de “lister toutes les problématiques de l’existant” pour en tenir compte dans la réalisation de l’îlot Karré. Elle affirmait aussi la volonté de “rééquilibrer le nombre de logements sociaux entre Vaulx-en-Velin et Villeurbanne” et invitait les habitants à participer à la concertation et aux ateliers de travail thématiques (entre septembre et novembre) pour faire évoluer “ce qui est encore de l’ordre du négociable”.  

F.M

Le PUP Karré en quelques chiffres:

2 immeubles de bureaux de 9 500 m2 et 9 900 m2

147 logement (31 sociaux 72 en locatif libre et 44 en libre accession)

3000 m2 rétrocédés à la ville pour élargir la voirie

3000 m2 d’espaces verts

2,5 millions d’euros de taxe PUP

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