Cultures / “Un poing, c’est court” frappe un grand coup - mardi 08 janvier 2013

Trois questions à Nicole Garnier : "Tout est à inventer”

Qu’est-ce qui vous motive dans ce festival ?

Je suis à la retraite depuis quelques mois, mais je reste très attachée à la ville de Vaulx-en-Velin. Et il y a longtemps que je suis cinéphile. Avant de travailler dans le social, j’avais déjà le virus : j’ai fait une formation de script. J’étais déjà dans le comité d’organisation du festival et, maintenant, j’ai du temps pour m’impliquer toute l’année !

L’organisation du festival a évolué. Qu’est-ce qui a changé ?

Le festival en est à sa treizième édition et sa notoriété est certaine du côté des professionnels. Jusqu’en 2009, il reposait sur l’énergie d’un petit collectif. Nous sommes donc passés d’un statut de collectif, trop informel pour les partenaires quels qu’ils soient, à celui d’association. Cela nous permet de rendre le projet plus accessible à tous et plus lisible pour le public. Les bénévoles qui nous accompagnent – ils sont une bonne vingtaine – adhèrent plus aisément.

Quelle est votre priorité, en tant que présidente de ce festival 2013 ?

C’est le succès de cette édition bien sûr ! Avec le concours de tous nos partenaires vaudais et grâce à la coordination menée par le bureau de l’association. Durant toute l’année précédant le festival, nous sommes allés à la rencontre des associations, des écoles, des habitants... Nous avons construit des “micro-évènements” pour attirer l’attention du public, un peu partout dans la ville. Nous allons poursuivre ces partenariats et en lancer d’autres, notamment j’espère, avec les bibliothèques. Nous avons un énorme potentiel de films courts, accumulés au fil du temps. Tout est à inventer...

Nicole Garnier est une personnalité bien connue à Vaulx. Après avoir longtemps exercé comme directrice du centre social Peyri, elle a été élue présidente de l’association qui gère le festival.

4558 vues

Commentaires

Vaulx-en-Velin > Journal > Actualités > Cultures > “Un poing, c’est court” frappe un grand coup > Trois questions à Nicole Garnier : "Tout est à inventer”