Actualités / Sports - mardi 21 avril 2015
Zoulikha s’est incliné contre le champion olympique Mekhontsev à Las Vegas
“Ce n’est pas tous les jours qu’on boxe à Las Vegas ! C’est le genre de proposition qui ne se refuse pas”, estime Hakim Zoulikha qui “aime les challenges” et n’avait jamais combattu aux Etats-Unis. Alors forcement, lorsque des agents américains lui ont proposé de participer à une rencontre dans la ville qui ne dort jamais, en marge du “combat du siècle” Mayweather-Pacquiao, le Vaudais de 28 ans, père de trois enfants, a dit banco. Vendredi 1er mai, Hakim Zoulikha (mi-lourd, -80 kilos) n’a pas démérité contre le Russe Egor Mekhontsev, “une grosse pointure” qui accumule les titres : champion olympique, champion du monde et deux fois champions d’Europe. Les juges ont pourtant désigné à l’unanimité son adversaire comme étant le grand vainqueur. Pas de quoi décourager celui qui dit être “fier de représenter sur les rings, une ville qui aime le sport et qui le soutient”. Il est vrai qu’avec 27 combats professionnels à son actif, dont 21 soldés par une victoire, et un titre de champion de France, le gardien du stade Aubert, a tout d’un grand et une défaite n’est qu’un coup de canif dans un parcours quasi sans faute.
La boxe, un équilibre
Après quelques saisons passées à Villeurbanne, Hakim Zoulikha est aujourd’hui licencié à Bron et partage dès qu’il le peut son expérience avec les jeunes de la MJC de Vaulx, là où tout a commencé pour lui. “Dès qu’il a moment, il est là, assure Hanachi Haouche, le coordinateur du secteur sport et jeunesse de la MJC et fondateur de la section boxe. Je pense qu’il a à cœur de partager son savoir-faire et de transmettre ce qu’on lui appris. Cela lui donne un équilibre”.
Pour Bob M’Bayo, “l’un des patriarches de la boxe vaudaise”, ce retour aux sources est une bonne nouvelle. Enfilant la robe de pasteur en dehors des rings, ce dernier voit évidement un parallèle entre la trajectoire du jeune boxeur et la parabole du fils prodigue, celui qu’on accueille les bras ouverts à son retour. Du fils prodige même, au vu de son imposant palmarès. “Quand j’ai appris cela, je lui ai dit ‘C’est bien, fiston’. Les enfants ont besoin de modèles inspirants et de repères comme toi ”, confie-t-il. Il y a dix ans, découvrant le potentiel d’Hakim, il l’a porté sur la voie du professionnalisme. Un chemin que le Vaudais, “étoile montante” pour certains, n’a pas fini de parcourir et qui le mène déjà à l’autre bout du monde.
Maxence Knepper
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