Actualités / Démocratie locale - lundi 04 novembre 2013
Ni haine, ni oubli
Il avait été arrêté dans le quartier de Moulin-à-Vent, puis torturé par des collaborateurs français. Un an plus tard, son frère Jean-Louis, engagé dans le maquis de l’Azergues, tombait lui aussi sous les balles des nazis.
Une cérémonie a eu lieu pour rappeler leur souvenir et leurs actes de résistance ce dimanche 3 novembre au cimetière de Décines. En présence d’élus et de personnalités des communes de tout l’Est lyonnais dont Vaulx-en-Velin, un hommage émouvant a été rendu aux deux frères Bertrand, ainsi qu’aux femmes qui les ont accompagnés. Le président du comité de l’Anacr (Association nationale des ami-es de la Résistance) des cantons de Décines et Meyzieu a lu la dernière lettre qu’Emile adressa aux deux femmes qui l’entouraient, sa mère et sa compagne. Peu avant d’être éxécuté, il conclut sa lettre par ces mots : “Ne vous laissez pas abattre”.
FK
Notre photo : Guy Fischer, vice-président du Sénat, et Jérôme Sturla, maire de Décines, au milieu d’une assistance recueillie.
Il y a 70 ans exactement, le 3 novembre 1943, Emile Bertrand, jeune résistant du groupe Guy-Môquet, était guillotiné par les nazis à la prison Saint-Paul.
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