Actualités / Cultures - mardi 18 mars 2014

Jouer dans la cour des grands

C’EST dans ces 200 m2 d’atelier, aménagés au premier étage de l’aile Est de l’usine Tase, que 350 m2 de maquettes à l’échelle 1/87e vont être réalisés, petit bout par petit bout. Une fois achevées, les maquettes rejoindront le deuxième étage du bâtiment qui accueillera dans moins d’un an le plus grand et le plus interactif monde miniature de France.

Avant de bâtir Lyon en modèle réduit, l’équipe de Mini world conçoit trois univers imaginaires : ville, montagne et campagne. Actuellement, la partie ville est en construction. “Elle représente en surface seulement un tiers des mondes, c’est néanmoins celle qui réclame le plus de temps, du fait de sa complexité”, explique Richard Richarté, l’initiateur du projet.

La menuiserie de base est achevée avec comme pièce maîtresse, l’hélicoïde qui accueillera un système ferroviaire gravissant la montagne en surplomb de la ville. La boucle de retournement du TGV, l’implantation de la gare et les routes du système de voitures autonomes sont également faites. Les maquettistes s’attaquent déjà au décor.

Aujourd’hui, l’aventure Mini world démarre avec un petit nombre de salariés (une vingtaine), comme à Hambourg, ville où fut conçu le Miniatur wunderland qui a inspiré le projet lyonnais. Si Mini world remporte le succès escompté, en atteignant des centaines de milliers de visiteurs, nul doute que les emplois seront multipliés sur le site de la Tase, qui se prévaut déjà de devenir la référence française. “En Allemagne, au dernier bilan, ils étaient 235 salariés avec 17 millions d’euros de chiffre d’affaires”, indique Richard Richarté qui rêve d’une pareille envolée.

F.M

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