Actualités / Cultures - mercredi 04 février 2015

"Un festival à taille humaine"

"UN POING c'est court" vient de s'achever. Quels en ont été les temps forts?

La soirée d'ouverture a été particulièrement appréciée, avec la très bonne carte blanche au réalisateur Moussa Touré et sa sélection bien dosée. Le premier week-end de compétition, de nombreux échanges se sont opérés entre jury professionnel et habitants, entre spectateurs et réalisateurs. Les scolaires sont également un des moments forts du festival. Cette année, la fréquentation a atteint les 3400 élèves et nous espérons impliquer de nouveaux établissements l'an prochain. Enfin les soirées thématiques et la nuit du court restent aussi des rendez-vous intenses.

Quel bilan peut-on faire de cette édition?

Le bilan en termes de chiffres est très positif. Outre les 3400 scolaires, environ 1000 spectateurs se sont déplacés sur les soirées thématiques (la soirée d'ouverture, la soirée tunisienne, la nuit du court et la soirée de clôture) et durant le premier week-end en compétition. Une centaine de films a été projetée, dont 29 en compétition. Treize prix ont été décernés, pour un montant de 11 500 euros.

On compte de nombreux festivals dédiés aux courts métrages en France. Qu'elle est la marque de fabrique du festival vaudais?

La marque de fabrique d'Un poing c'est court réside dans son ancrage territorial et son souci d'en faire un événement convivial et chaleureux. Moi qui suis nouvelle dans l'association et à Vaulx, je trouve impressionnant la charge humaine qui se met en marche pour que ce festival se déroule chaque année, portée notamment pas les bénévoles et les structures partenaires. ça en fait un festival à taille humaine, comparé à celui de Clermont par exemple qui, de par sa taille, n'a plus grand chose d'humain.

A travers sa programmation, l'équipe tient aussi à concevoir le court métrage comme un moyen d'expression. Les films ne sont pas choisis en fonction de leur notoriété mais bien de leur potentiel. C'est donc un festival qui soutient le travail et l'inventivité de certains réalisateurs, qui donnent cette chance aux films d'êtres vus et débattus. Et puis les scolaires sont un gros plus par rapport à d'autres festivals.

Propos recueillis par Maxence Knepper

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