Actualités / Démocratie locale - mardi 04 décembre 2012

La présidente de l’Acsé en visite

CONSEILLÈRE RÉGIONALE en Aquitaine et ancienne administratrice de l'Acsé, elle connaît “la poli- tique de la Ville pour y travailler depuis de nombreuses années. Je n'ignore donc pas les difficultés que vous rencontrez sur ces territoires”, a-t-elle dit au préalable.

Acsé est l’opérateur des programmes sociaux en faveur des habitants des quartiers sensibles. Afin de garantir la coordination entre les dispositifs du volet social de la politique de la Ville et les opérations menées dans le cadre de la rénovation urbaine, l’Acsé a développé un partenariat avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Les budgets ne sont pas comparables, mais “la rénovation ne peut se mener sans tenir compte de l’humain”, a souligné Naïma Charai, qui a visité les locaux du Grand Projet de Ville (GPV) où Bernard Genin, le maire, l’a informée sur les programmes et les chantiers en cours.

Sur l’invitation d’Hélène Geoffroy, députée de la circonscription, elle s’est rendue à la rencontre des habitants “au pied d’immeubles” au Mas du Taureau et au siège de l’association Espaces projets inter associatifs (Epi). Engagée depuis de longues années dans les luttes contre les discriminations et pour une réflexion sur les pratiques autour de la citoyenneté, l’Epi souhaite mener des projets liant la mémoire et l’histoire de la ville. A Vaulx-en-Velin, l’histoire maraîchère et industrielle rencontre celle de l’immigration. Comment les mettre en valeur, au moment où s’engage une phase-clé de la rénovation urbaine ? En évitant l’écueil des “concurrences mémorielles” et en faisant jouer l’intergénérationnel. Ce sera l’enjeu du projet à venir, qui sera vraisemblablement soutenu par Acsé : raconter l’histoire de la ville à travers sa rénovation.

F.K