Actualités / Société - lundi 10 février 2014

Une journée pour dire stop aux mutilations sexuelles

Le public est venu en nombre dire non. Plus d’une trentaine de personnes se sont rassemblées à l’espace Frachon vendredi 7 février, autour du Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles et des mariages forcés en Rhône-Alpes (GAMS). L’association organisait une journée de sensibilisation autour de l’excision et de l’infibulation dans le cadre de la journée du 6 février, journée internationale contre l’excision décidée par l’Onu. Des mutilations faites aux femmes qui existent dans les pays d’Afrique subsaharienne et qui malheureusement restent ancrées dans les traditions et considérées comme un rite de passage par certaines.  La journée  a été l’occasion de projeter un documentaire, l’appel de Diégoune, montrant comment un village de Casamance a abandonné la pratique de l’excision et de débattre autour du sujet.

“Notre action existe depuis 2011 à Vaulx-en-Velin, explique Albertine Pabingui, médiatrice et directrice du GAMS. Nous voulons toucher le maximum de gens sur ces mutilations faites aux femmes et qui restent un problème de santé publique”.

Un point positif pour le Gams, depuis 2012, aucune excision n’a été recensée sur le territoire. Mais les chiffres avancés par l’association restent alarmants, entre 3 et 6% des jeunes femmes originaires des pays où les excisions sont pratiquées courent potentiellement un risque. Toutefois les choses avancent et 17 pays ont déjà interdit ces mutilations. Sur le plan local, le Gams accompagne les victimes vers la réparation clitoridienne, une opération qu’il est désormais possible de réaliser.

Pratique : http://www.federationgams.org/

Le documentaire en ligne  ici

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