ARCHIVES / A Vaulx Jazz 2013 - jeudi 21 mars 2013
Nouvelle-Orléans et cuivres au programme
Accueil en fanfare par les élèves de l’ENM de Villeurbanne dès l’entrée du centre Charlie-Chaplin, ça sent la Nouvelle-Orléans ! Puisqu’il est question de musique cajun, place aux zozos de Zozophonic orchestra. Issus du Grolektif, ces musiciens sont passionnés par le sud des Etats-Unis : cela s’entend. Avec un répertoire blues à la lisière du funk et du boogie, la formation explore et joue une musique chaleureuse où les cuivres ont un rôle important. Le temps d'une éclipse, place à the Tin men, un trio américain de la Nouvelle-Orléans rencontré sur place par les zozos. Ils jouent comme un Mardi gras à Bâton-Rouge. Avec une guitare semi-électrique et un washboard, percussion en forme de planche à laver ainsi qu'un tuba, the Tin men surprennent et charment le public grâce à leur répertoire typique. Puis les deux formations réunies se déchainent. Ca envoie du lourd et les musiciens jouent à brûler la mesure. Il est presque impossible de rester statique sur sa chaise.
Mieux qu’un brass band, place au brass bang du génie italien de la trompette Paolo Fresu. Un monstre sacré du jazz italien qui a fait ses gammes avec Enrico Rava et Aldo Romano. Fresu arrive avec sa nouvelle création, une œuvre surprenante. Si de prime abord, ce jazz sonne très free pour certaines oreilles, il existe une véritable harmonie entre les quatre cuivres : deux trompettes, un trombone et un tuba pour donner le ton et le rythme. Fresu envoûte et sait arranger sa musique à l’accord prés. Surprenant, ce brass bang sans percussion : ça déroute, et ça roule. Une façon de conceptualiser la musique et d’emmener le jazz hors des sentiers battus. La prestation a su ravir un public attentif et captivé par Paolo Fresu, un grand nom de la musique jazzy.
Un voyage à la Nouvelles-Orleans et des cuivres en images
Entre un jazz qui bouge et une musique plutôt free, la soirée du mercredi 20 mars a déployé tous ses fastes sur de vastes horizons, entre les Français de Zozophonic orchestra, les Américains, the Tin men, et le génie italien de la trompette Paolo Fresu.
Rubrique
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