Actualités / Démocratie locale - mardi 19 février 2013

Des conventions d’objectifs, fruit d’un travail partenarial

LA SIGNATURE des conventions entre la Ville et les associations structurantes que sont le Monde Réel, les centres sociaux Peyri, Grand-Vire et Levy, et la MJC, sont le résultat d’un constat : celui des difficultés financières structurelles de ces associations. En effet, elles doivent non seulement faire face à un désengagement de certains partenaires, notamment de l’Etat, mais aussi assurer plus de services aux habitants dans une ville qui se développe.

“Ces associations sont vecteur de citoyenneté, assure le maire, Bernard Genin. Elles sont en première ligne avec la Ville sur des territoires en renouvellement urbain et coproduisent les politiques de cohésion sociale”. Alors qu’elles ont pour objectif de mettre en place le projet social en direction des habitants, leur financement n’est pas assuré. Les crédits de l’Etat, à travers le contrat urbain de cohésion sociale (Cucs), accusent une baisse de 5% en 2011, de 16% en 2012 (moins 135 000 euros) et de 5 % annoncés en 2013. Les associations ont été obligées de faire des choix et de licencier du personnel.

Un travail partenarial a donc été mis en place par la Ville, afin de stabiliser l’organisation et les finances de ces associations et de poursuivre la dynamique sur leur territoire d’inter- vention. Ce qui a donné lieu à la rédaction conjointe de conventions d’objectifs pour trois ans. Les premières conventions ont été présentées et votées au conseil municipal du 19 décembre 2012, les suivantes au dernier conseil municipal, le 13 février. Les conventions prévoient des modalités communes, des objectifs stratégiques en lien avec le projet social des associations, mais aussi les engagements de la Ville en terme de moyens. Cependant, à chaque structure et à chaque quartier ses particularités. Les conventions prévoient donc dans leurs annexes, les axes d’intervention propre à chacun.

Au Mas du Taureau, le Monde Réel est en lien avec un quartier en mouvement. Espace de veille des besoins dans le cadre du projet social du Mas, l’association doit aussi retrouver l’équilibre financier, à la suite du retrait de son agrément de centre social par la Caisse d’allocations familiales (Caf ). Au Sud, où le développement est le plus important de la ville, le centre social et culturel Peyri a, là encore, un rôle de veille, afin de répondre au mieux aux besoins émergeant et de faire évoluer ses activités. Au centre- ville, l’implication du centre-social Le Grand-Vire se renforcera envers la jeunesse mais aussi sur les quartiers Est. A La Grappinière, l’accent est mis sur l’accueil des nouveaux habitants et la forte implication des bénévoles : au centre social Levy, la convention devant être adoptée par le conseil d’administration, elle sera présentée au conseil municipal de mars. Enfin, à la MJC, c’est l’éducation populaire, tant à travers le sport que la culture, qui est au centre du partenariat, afin d’ouvrir toujours plus la structure aux habitants.

La Ville a donc décidé d’agir, afin de pérenniser l’emploi associatif ainsi que le projet social. Elle a donc augmenté la subvention des associations structurantes de 3 % en 2012 et de 1,5 % en 2013.Dans les années à venir, elles seront liées à l’augmentation des recettes de la Ville. En 2012, la municipalité a aussi versé une subvention exceptionnelle de 90 000 euros à chacune. Un retour à l’équilibre financier qui assure la poursuite de leurs actions et qui a notamment permis à la MJC d’embaucher un jeune en contrat d’avenir.

E.G

 

 

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