ARCHIVES / A Vaulx Jazz 2013 - vendredi 22 mars 2013

Harmonie et Monk’n’roll : qui souffle le jazz récolte le printemps

Ils arrivent sur scène et entament leur prestation comme deux virtuoses : l’accordéoniste Vincent Peirani et le clarinettiste Emile Parisien jouent en symbiose. Entre free jazz, valse mais aussi klezmer et musiques traditionnelles de l’est de l’Europe, les deux comparses explorent toutes les possibilités de ce qui peut se jouer avec clarinette et accordéon. Ils s’accordent même le luxe de reprendre Monk ou encore Schumann -enfin Robert, et non son homonyme Mort ! S’il faut quelques minutes pour entrer dans leur petit monde, les deux musiciens accueillent le public à bras ouverts et le transporte. L’accordéoniste scatte comme un Cab Calloway français.

En seconde partie, Francesco Bearzatti et son Tinissima  quartet arrivent sur scène pour saluer la mémoire de Théolonius Monk, pianiste et figure de proue du jazz. Mais plus qu’un hommage, les quatre musiciens italiens se permettent d’accommoder l’œuvre de Monk à leur sauce : le rock’n’roll roll. Et ça donne un hommage Monk’n’roll. Une prestation à couper le souffle où les classiques du jazz se mélangent aux standards contemporains. On reconnait les œuvres du jazzman virtuose, mais aussi les celles de Led Zeppelin, Queen, Police ou encore Michael Jackson. Les quatre comparses, ex-rockers aujourd’hui devenus musiciens de jazz, jouent sans renier leur passé et leurs influences. Le concert a su aussi bien ravir l'audience, composée de blousons noirs et d'hipsters.

R.C

La soirée en images

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