Démocratie locale / La Zac Hôtel de ville poursuit le développement du centre - mardi 22 janvier 2013

Jardins de pluie et placettes

LE PARTI PRIS est de donner de la cohérence à l’ensemble des espaces publics nouveaux ou anciens tout en préservant leur qualité environnementale. Le traitement des eaux pluviales en fait partie et s’effectuera à la fois de manière souterraine et en surface, grâce à la création de jardins de pluie : va ainsi être élaboré un système de récupération, de rétention et d’infiltration des eaux de ruissellement. Ainsi, sur les sept rues qui feront l’objet d’aménagement, trois le seront avec ces jardins de pluie.

La gestion des eaux pluviales de voirie et de trottoirs a fait l’objet d’un protocole d’accord entre le Grand-Lyon et la Ville afin de définir le rôle de chacun. La Ville assurera la gestion et l’entretien courant des espaces verts. Les services du Grand-Lyon auront à leur charge celui des ouvrages hydrauliques, des canalisations ainsi que le nettoiement des surfaces des jardins de pluie. Trois placettes situées aux abords de l’Hôtel de Ville, le long de la promenade Lénine, seront réalisées et mises en valeur à travers des plantations et un éclairage adapté, pour créer un effet harmonieux avec les jardins de pluie.

“L’idée est d’apporter quelque chose de significatif notamment sur la promenade Lénine qui est le squelette du centre-ville. Elle a été conçue comme l’axe de déplacements sécurisés sur lequel vient se greffer l’essentiel des bâtiments, commente Jaime Su Pretell, l’architecte coordinateur de la Zac de l’Hôtel de ville. Nous ne souhaitions pas avoir d’espace monumental car il y existe déjà l’esplanade devant le lycée et la place de la Nation. Nous avons joué sur le côté cour et le côté jardin, comme au théâtre. Les placettes apportent de la convivialité tout en mettant en perspective l’Hôtel de ville”.

La maîtrise d’ouvrage des espaces publics a été confiée au cabinet d’architecte et paysagiste Marc Pelosse qui travaille avec la société Eranthis. Stéphanie Marsura, ingénieur paysagiste en livre les contours : “Nous sommes partis d’une idée poétique, cherchant une accroche pour l’imaginaire. La présence de l’eau permet un paysage aquatique et crée une ambiance particulière”. Ainsi, chaque placette sera investie d’un sens particulier : la première située à l’ouest en bordure de l’avenue Gabriel-Péri sera une espace de représentation et de contemplation ; la placette centrale sera plus ludique ; celle située au pied de l’Hôtel de ville sera un square de détente.